[fr] Nouveautés en FSFLA Bulletin #11

Beatriz Busaniche bea at fsfla.org
Thu Jun 1 19:49:29 UTC 2006


Nouveautés en FSFLA
Bulletin #11
Juin 2006

1. Le « L » dans LUG signifie « Logiciel Libre ».
2. FSFLA réponds à la Revue Veja (Brésil)
3. GPLv3
4. Travail en cours
5. Événements

.....

1. Le « L » dans LUG signifie « Logiciel Libre ».
        
A l'époque où ce qui deviendra un groupe d' usagers de Logiciels Libres
cherchait un nom, c'est tout naturellement que surgit  « COLIBRI --
Communauté d'Usagers de Logiciels Libres en  Colombie ». Ils étaient
conscient que ces sigles ne correspondaient pas réellement au  nom du
groupe, mais c'est probablement parce que le mot était trop beau qu'il
ne pouvait être sacrifié au besoin d'une signification réelle.

Au  moment de leur fondation, tous les groupes n'eurent pas la  fortune
ou la perspicacité de COLIBRI; ils furent créés par des personnes
épatées par une merveilleuse découverte: des logiciels avec lesquels ils
pouvaient étudier, qu'ils pouvaient transformer à volonté,  partager
avec les amis, et surtout dont ils pouvaient se servir sans devoir se
soumettre aux conditions restrictives imposées unilatéralement par son
auteur. Beaucoup d'entre eux connurent ces logiciels au moyen d'un
système d'exploitation qui ressemblait à Unix, et que beaucoup
connaissaient sous le nom de « Linux ». Ainsi quand ils furent prêts à
le présenter au monde, ils le firent sous la forme d' un « Linux Users
Group » ( « Groupe d'Utilisateurs de Linux » ), ou LUG.

C'est seulement après s'être familiarisés avec la philosophie et
l'histoire du Logiciel Libre que beaucoup des  LUGs se rendirent compte
de l'importance du projet GNU. Quelques uns d'entre eux regrettèrent
leur décision originale au point de changer leurs noms. D'autres
changèrent la signification  des sigles (le LUGMen, de Mendoza
Argentina, est devenu « LUGMen Usa GNU/Linux en Mendoza -- LUGMen
utilise GNU/Linux à Mendoza », reflétant ainsi la récursivité de GNU).
D'autres changèrent pour un nom qui ne correspondait pas à ces sigles
(Le LUGRo de Rosario Argentina est devenu le « Groupe d'Utilisateurs de
GNU/Linux de Rosario ». D'autres n'ont pas vu la nécessité de se
déranger à ce sujet.

De plus en plus de LUGs commencent à se rendre compte que la simple
utilisation  de « Linux » n'est pas correcte, que la mise en valeur de
GNU/Linux n'est pas suffisante, et que rien d'autre que le terme «
Logiciel Libre » ne peut l'être. Ceci découle de trois remarques qui
sont devenues inévitables:
     * les propos des LUGs sont beaucoup plus amples que celui de
Linux, et même plus que GNU/Linux. Demander de l'aide sur un système BSD
dans une liste de diffusion d'un LUG n'est pas interprété comme étant
hors sujet, et l'on accepte même des  systèmes de type Unix qui ne sont
pas libres,tel que l' AIX. Solaris est également hors sujet, mais
OpenSolaris ne l'est pas. D'un point de vue technique, ces systèmes
d'exploitation ont tellement de  points communs que tout cela n'a pas
d'importance pour le propos du LUG. Ceci montre clairement que c'est la
liberté et non les aspects techniques qui donne sa pertinence au
logiciel dans le travail  d'un LUG.
      
      * une grande partie du travail des LUGs est d'informer les gens
sur les logiciels libres. S'ils le font en tenant uniquement compte de «
Linux », non seulement ils détournent leur attention des problèmes
importants, mais en plus ils mettent en danger une partie de leur
travail. Comme n'importe quel autre logiciellibre, le noyau de Linux ne
restera pas éternellement parmi nous: il pourrait devenir obsolète, ou
une plainte judiciaire pourrait  aboutir et nous limiter son usage. Ce
serait un coup dur pour le Logiciel  Libre, sans être cependant une
catastrophe: il y a d' autres noyaux libres, et Linuxpourrait être
remplacé sans trop d'efforts. Cependant, l'effet sur la communication
auprès du grand publique serait plus important, car siles LUGs disent
aux gens « Linux est bon  pour toi », et que, soudainement, Linux n'est
plus là, ilsdevront refaire toute la communication. 
  
      * le propos des LUGs n'est pas limité aux systèmes d'exploitation
ou au projet GNU. Des questions à propos de l'usage des Logiciels Libres
non-GNU, comme OpenOffice.org ou Mozilla sur des systèmes d'exploitation
propriétaires sont bienvenues, et les LUGs aident souvent les gens à
s'orienter parmis les Logiciels Libres en installant ces logiciels sur
le système d'exploitation que les usagers ont déjà installés sur leurs
machines. 

Les LUGs d'Amérique Latine commencent à s'apercevoir de ce fait et
changent leurs noms et leurs façons de communiquer. 
  

2. FSFLA réponds à la Revue Veja (Brésil)

La revue Veja (Brésil) a publiée un article intitulé « Lagratuité est
devenue plus chère- Le choix de Lula pour le Logiciel Libre retarde le
Pays ». La FSFLA, représentée par son secrétaire, Alexande Oliva, a
répondu à cet article en soulignant quelques erreurs:

À mon avis, critiquer les attitudes positives du gouvernement n'est pas
sage, même si l'on prétend faire de l'opposition. Par exemple,
l'adoption des Logiciels Libres a été présentée dans l'édition nº 1956
(17/5/2006) comme étendard du parti, malgré la convergence des
initiatives,  autant de gauche que de droite. La recherche de la
souveraineté, l'indépendance et le développement technologique et
économique du pays devraientêtre àl'écart de la politique. Il ne faut
donc pas se limiter à l'acceptation du rôle passif des consommateurs de
logiciel.
 
C'est un fait avéré que notre initiative n'a pas eue le même succès que
dans d'autres pays. Erreurs d'administration mise à part, ce sont la
corruption et l'impunité  qui contribuent négativement et ouvrent la
porte aux lobbies des  logiciels propriétaires qui poursuivent la
préservation de ces monopoles.  En écoutant seulement les arguments en
faveur des monopoles, en  confondant la liberté avec la gratuité et en
présentant la création des emplois locales comme alternative à la
tournure régalienne données par les licences comme quelque chose de
mauvais; la revue met en jeu sa crédibilité, surtout si  on tient compte
des tromperies publicitaires dans les médias, au travers  d' annonces et
d' « épreuves  » financées par les annonceurs et sponsors de ces mêmes
revues ou journaux. 
  
Ci dessous quelques liens contenants plus d'informations, et qui
réfutent plus en détails la position que la revue Veja a prise sur ce
sujet.
        
http://www.iti.br/twiki/bin/view/Main/PressRelease2006May18A
        

http://www.cipsga.org.br/article.php?sid=7919&mode=thread&order=0
        

http://webinsider.uol.com.br/vernoticia.php/Veja__Lula____e_o_software_livre/id/2831
        

http://falcon-dark.blogspot.com/2006/05/para-o-pblico-e-o-privado-sem.html
        

http://twiki.softwarelivre.org/bin/view/Blogs/BlogPostView?post=BlogPostMarceloBranco20060518102019
        

http://listas.softwarelivre.org/pipermail/psl-brasil/2006-May/012283.html
        
Alexandre Oliva
Secrétaire de la Fondation pour le Logiciel Libre en Amérique Latine.


3. GPLv3

La Fondation pour le Logiciel Libre continue à fédérer le processus
d'actualisation et de commentaire de la licence GPL dans sa version 3.
La troisième conférence du cycle annuel de consultation publique aura
lieu à Barcelone, Espagne, les 22 et 23 Juin.

Pour cet événement, M. Richard M. Stallman, fondateur et Président de la
Free Software Foundation (Fondation pour le Logiciel Libre) a confirmé
sa présence, ainsi que M. Eben Mogle, Président du Software Freedom Law
Center (Centre pour la  Législation de la Liberté des Logiciels) et
conseiller légal de la FSF et M. George Greve, Président de la FSF
Europe. Pour représenter la  FSFLA,  M. Federico Heinz sera là-bas et
nous tiendra informé de l'événement pendant ces deux  jours.

Pareillement à celle qui s'est déroulée au Brésil il y a quelques  mois,
la troisième conférence GPLv3 comptera sur des exposants experts  venus
d'Europe et du monde entiers lors des séances où ils discuteront de
l'application internationale de la licence, des problèmes liés aux DRMs
et patentes de logiciels, de l'adoption de la licence par des  projets
et développeurs de Logiciels Libres.

On peut trouver plus d'information au sujet de cet événement sur le site
de notre organisation soeur, la FSFE, en suivant le lien
http://fsfeurope.org/projects/gplv3/europe-gplv3-conference.


4. Travail en cours

L'équipe de traducteurs de FSFLA est en train de traduire  différents
documents.  À l'heure actuelle, on travaille à la version  Espagnole  du
discours que Richard M. Stallman a donné à propos de  l'événement GPLv3,
lors de la Deuxième Conférence Internationale qui a eu lieu à Porto
Alegre, Brésil.  

Le brouillon du document peux se trouver sur notre wiki,   disponible à
l'adresse http://wiki.fsfla.org/wiki/index.php/FISL_RMS.  Vous êtes
invité(e)s à collaborer à cette traduction, parmi d'autre.   Pour ce
faire, une liste de diffusion [traductores] est  disponible, où l'on
peut réviser le travail quotidien et s'inscrire:
http://www.fsfla.org/cgi-bin/mailman/listinfo/traductores.

Quelques discussions intéressantes à propos de la législation et  de
l'utilisation des Logiciels Libres dans l'Administration Publique  ont
lieues sur la liste [legales]. Un des sujets centraux que l'on y discute
actuellement concerne la loi sur le Logiciel Libre de Rio  Grande do Sul
et la controverse à propos de sa constitution.  Il existe des archives
publiques et une invitation à contribuer à la discussion sur cette
liste:
   http://www.fsfla.org/cgi-bin/mailman/listinfo/legales.
  
  
5. Événements

Fin avril, Federico Heinz est allé à Dublin, Irlande, pour travailler
avec ses  collègues de notre organisation soeur la FSF Europe et ceux de
la   Irish Free Sofware Organization (IFSO - Organisation pour le
Logiciel  Libre en Irlande). Les enregistrements audio de la conférence
sur le  Logiciel Libre dans l'Éducation et l' Administration Publique
peuvent   se trouver en ligne sur le site de l'IFSO:
http://ifso.ie/events/2006-04-29/index.html


Participation de la FSFLA au Forum Mondial de l'Éducation. 

La FSFLA a adhérée au projet Gleducar lors de  sa présentation au  Forum
Mondial de L'Éducation, qui a eu lieu à Buenos Aires, les 4,5 et 6 mai.
Beatriz Busaniche, au nom de FSFLA, a épaulée la présentation   de
Gleaducar, effectuée par Carlos Toledo, Roman Gelbort, Franco  Iacomella
et Bibiana Bocolini. Gleducar et  la FSFLA ont présentés  conjointement
les principes du Logiciel Libre, les principales lignes  de travail pour
l'utilisation des Logiciels Libres dans les écoles.  Gleducar a mis en
relief le concept de Construction Coopérative des  connaissances qui est
la base du travail pédagogique de ce projet   éducatif. Pour plus
d'informations et pour un compte rendu du Forum  Mondial de l Éducation,
suivre le lien:
http://wiki.gleducar.org.ar/wiki/index.php/Foro_Mundial_de_Educaci%C3%
B3n_2006



-- 
Beatriz Busaniche
Consejera FSFLA                             http://www.fsfla.org
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